Une cérémonie du 11 novembre riche en émotions

La cérémonie du 102ème anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, placée sous le signe des gestes barrières, a revêtu cette année à Beynat un caractère un peu plus officiel qu’à l’accoutumée, justifiant aux côtés des élus beynatois la présence du sous-préfet de la Corrèze Philippe Leycuras. 

Etaient également présents porte-drapeaux, pompiers et gendarmes dont Aurélie Bataillou de la communauté de brigades.

Au-delà de l’hommage habituel fait ce jour -là aux poilus, c’est la mémoire d’un d’entre eux, Jean Louis Verdier, qui fut plus particulièrement honorée. En effet, oublié pour des raisons encore méconnues, ce dernier ne figurait pas sur le Monument aux Morts, alors qu’il fut pourtant un soldat émérite au parcours riche en faits d’armes.  L’oubli fut réparé et son nom gravé sur la plaque commémorative du Monument, quelques jours avant la cérémonie, s’ajoutant ainsi à liste des 87 beynatois morts pour la France pendant la grande guerre.

L’ancien conseiller municipal et passionné d’histoire, Michel Marcus, qui avait soulevé ce paradoxe à l’occasion d’un gros travail de recherche réalisé avec le Général Joël Marchand il y a quelques années, a prononcé un vibrant discours lui rendant hommage. Ce dernier a retracé avec intensité comme il sait le faire le parcours de cet homme dont le portrait trônait à proximité du Monument.

 

Cette cérémonie fut aussi marquée par le fait qu’il s’agissait également de la première sortie officielle des jeunes conseillers municipaux enfants qui ont eux aussi pris la parole et lu des textes de circonstances avant de participer au traditionnel dépôt de gerbe.

Photos : Claude Besse

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